Lons-le-Saunier (Jura)

  1. Localisation et emprise connue de l’occupation

 

L’agglomération antique est inscrite dans l’emprise de la ville actuelle. La répartition des vestiges permet d’estimer les limites de l’agglomération, qui semble s’inscrire dans un carré de 500 m de côté, en rive droite de la Vallière.

 

 

  1. Cadre naturel

 

La ville de Lons-le-Saunier s’est développée au débouché d’une reculée formée par la vallée de la Vallière entaillant le plateau jurassien, en bordure de la plaine de Bresse.

 

  1. Etat des connaissances

 

3.1. Sources

L’agglomération antique n’est connue que par les découvertes archéologiques.

Le lieu de sépulture de saint Désiré, évêque de Besançon à la fin du IVe ou au début du Ve siècle de notre ère, est mentionné apud villam Ledonis dans l’un des trois catalogues d’évêques bisontins rédigés au XIe siècle. La première mention formelle d’une saline est fournie par un diplôme perdu, daté de 855-869, par lequel Lothaire II donne à l’archevêque de Besançon le salarium de Lons-le-Saunier (Moyse 1973). Le castrum est mentionné à la fin du XIe siècle, le burgus dans la première moitié du XIIe s.

 

3.2. Historique des recherches

 

Trois phases peuvent être distinguées dans l’histoire de la recherche archéologique sur le territoire lédonien

Durant le XIXe siècle et le début du XXe siècle la ville connaît un certain nombre d’aménagements qui ont provoqué la découverte de niveaux anciens : construction du Tribunal, de la Gendarmerie, du dépôt de Mendicité, de canaux d’assainissement, etc. La Société d’Emulation du Jura, créée en 1812, suit ces travaux et récupère les objets principaux. Les observations effectuées font l’objet de notes manuscrites. Certaines donnent lieu à des publications dans les Mémoires de la Société d’Emulation du Jura.

Le musée de Lons-le-Saunier conserve également des objets mis au jour fortuitement durant cette période. C’est le cas en particulier des objets mis au jour par les jardiniers autour du Puits-Salé.

 

Durant la seconde moitié du XXe, la surveillance des travaux de construction est d’abord assurée par des archéologues amateurs (Claude Mercier, Bernard Callois, etc) qui consignent à plusieurs reprises la découverte de tegulae et de céramique antique. Le Service archéologique prend ensuite le relais et assure la surveillance des travaux (Syndicat d’initiative 1969) et les diagnostics. Ces opérations débouchent sur quelques fouilles : le chantier de la Place de la Comédie (1990-1991) en est le principal.

 

Ces dernières années, d’autres projets d’aménagement (projet d’extension du tribunal, cinéma) ont donné lieu à un diagnostic assuré par l’Inrap (rue de la Chevalerie, Promenade de la Chevalerie, rue de la Préfecture). La mise en place de blindage dans deux des cas a permis d’explorer 5,5 m de stratigraphie et d’observer ou de fouiller de chaque niveau d’occupation.

 

Une première synthèse portant sur les découvertes archéologiques lédoniennes a été rédigée ans la thèse de Jean-Louis Odouze (Odouze 1991) « Vie et mort du pagus d’Escuens : la région de Lons-le-Saunier au cours du premier millénaire ». Plus récemment, le volume consacré au Jura de la collection des « Carte archéologique de la Gaule » (Rothé 2001) inventorie les principales découvertes, anciennes et récentes, associées à une carte des types de découvertes conçue par le Service d’archéologie de la ville de Lons-le-Saunier.

 

  1. Organisation spatiale

 

4.1. Voirie

L’urbanisme semble structuré par un réseau orienté nord-est/sud-ouest. Des tronçons de voie superposés ont été mis au jour sur le site du Syndicat d’initiative en 1969 et une place occupe une partie de l’emprise de la fouille de la Place de la Comédie en 1989-1991. Les édifices dégagés à cette occasion, bordés par une portion de rue, présentent une orientation générale comparable aux voies du Syndicat d’initiative, permettant de conclure à la présence d’un quadrillage plus ou moins régulier.

 

4.2 Habitat privé

Le secteur compris entre le syndicat d’initiative et l’ancienne gendarmerie pourrait constituer un quartier d’habitations modestes. Certains de ces habitats, fouillés partiellement lors d’un diagnostic réalisé Rue de la Chevalerie (2010) ont montré la présence de constructions en terre et bois jusqu’au IIe siècle.

Les édifices mis au jour sur le site de La Comédie constituent soit des habitations luxueuses, soit des édifices publics.

 

4.3 Bâtiments publics

La découverte de réseaux hydrauliques monumentaux (collecteur et aqueduc) (Place de la Comédie) a mis en évidence l’action publique appliquée à l’urbanisme. Sur le même site, des bâtiments luxueusement construits ont été interprétés comme de possibles édifices publics.

 

4.4 Nécropole

Aux marges de l’agglomération, quelques découvertes ponctuelles permettent de supposer la présence de trois zones de nécropoles (rue Sébile, rue Fontaine-de-Rome et à Montmorot).

 

4.5 Etendue supposée

La répartition des vestiges (carte archéologique, Service d’archéologie de Lons-le-Saunier) permet d’estimer les limites de l’agglomération qui semble s’inscrire dans un carré de 500 m de côté, en rive droite de La Vallière tandis que les nécropoles se développent au-delà, dont une en rive gauche.

La reprise des données anciennes dans le cadre du PCR devrait permettre de préciser ces limites.

 

  1. Nature de l’occupation et pertinence des éléments de caractérisation

 

5.1 Artisanat

Aucune installation artisanale n’a été fouillée.

Dans un des sondages réalisés en 2013 (Promenade de la Chevalerie), une dépression humide qui a servi de dépotoir, avant son scellement définitif, a livré des restes témoignant d’activités artisanales. Des fines éclisses de bois obtenues par fendage de résineux et un nombre inhabituel de bois sciés transversalement témoignent d’un artisanat du bois. Un important lot de scories en calotte illustre également le travail de forge (production d’artefacts) ou de raffinage (production de loupes/lopins).

 

 

5.2  Habitat domestique

Des témoins de l’habitat domestique ont été observés dans les sondages réalisés en 2010 et 2013. Plusieurs habitations édifiées entre le Ier et le IIIe siècle ont pu être observées partiellement, sur la surface restreinte des sondages. Promenade de la Chevalerie, les espaces s’étendant de part et d’autre de la cloison d’une construction en terre et bois édifiée au Ier siècle ont pu être fouillés. Ils ont été détruits par un incendie. Rue de la Chevalerie, trois niveaux de construction en terre et bois, avec solin maçonné pour la plus récente, se succèdent au cours des IIe et IIIe siècles. Ils ont tous été détruits par un incendie qui a occasionné la très bonne conservation de certains de ces niveaux. Un mur en pan de bois et une porte en baguettes de bois ont pu être observés.

La nature des constructions maçonnées mises au jour Place de la Comédie reste à préciser (habitat, bâtiment public).

 

Entre la rue de la Chevalerie et la Place de la Comédie, plusieurs mentions de bois carbonisés observés lors des travaux urbains au cours du XIXe siècle laissent penser qu’une grande surface de la ville était occupée par des constructions employant majoritairement le bois et qu’un ou plusieurs incendies ont affecté une grande proportion de l’agglomération.

 

5.3 Domaine religieux

 

5.4 Domaine public

Le collecteur et le mis au jour sur le site de Place de la Comédie témoignent de travaux d’urbanisme et de l’action publique.

 

  1. Chronologie et critères de datation

 

6.1. La Tène (P. Barral)

 

Parmi les vestiges de La Tène D, les indices les plus pertinents sont fournis par les fragments de bracelets en verre et les tessons de céramique italique à vernis noir du site de Place de la Comédie, qui s’inscrivent majoritairement dans le IIe siècle et le début du Ier siècle av. J-C. (Barral 1994, Barral 2003). On notera toutefois la présence d’un fragment de bracelet en verre bleu clair à relief certainement plus ancien que les autres (LTC1 ?), d’après sa typologie et sa couleur. La céramique du Syndicat d’Initiative se compose de « grands vases engobés ou peints « type Bâle – Usine à gaz » et de pots à pâte grossière micacée, décorés d’incisions », sans qu’on puisse en dire plus, ce mobilier n’ayant pas été vu depuis l’époque de sa découverte (Odouze 1992).

 

6.2. Haut-Empire

 

La richesse de certains lots de mobilier découverts à Lons-le-Saunier constitue un indice du statut particulier de l’agglomération antique qui pourrait abriter un sanctuaire lié aux eaux salines plutôt qu’un centre de production du sel dont l’exploitation antique n’est pas attestée (Pétrequin et al. 1999).

 

Parmi ces lots, le collecteur du site de Place de la Comédie a livré un important lot de lampes à huiles, étudiées par C. Malagoli, et un exceptionnel lot d’intailles étudiées par H. Guiraud (Guiraud 1996 et 2010). Des sondages de la Promenade de la Chevalerie sont issus une tête d’homme en pierre et un fragment de couteau à calame en fer et alliage cuivreux, de la fin Ier s. ou du début de IIe s (M.-A. Widehen).

 

L’inventaire exhaustif et l’étude ciblée du mobilier archéologique projetés dans le cadre du PCR sur Lons-le-Saunier ont pour but, outre de dater l’occupation, de tenter de caractériser les fonctions assurées par l’agglomération.

 

  1. Synthèse sur la dynamique d’occupation

 

Les découvertes témoignent d’une occupation continue du site depuis La Tène moyenne. La présence d’une source salée pourrait être à l’origine de l’agglomération et a probablement au moins déterminé l’implantation des habitats de hauteur voisins durant le Néolithique moyen (Pétrequin et al. 2001, site du Château à Montmorot, du Château de l’Etoile, de Château-Chalon, de Menetru « Gaillardon » et de Bornay « Néron »).

 

Le second âge du Fer (P. Barral)

Dans le Jura et sa bordure, parmi une série assez fournie d’agglomérations gallo-romaines possédant un substrat gaulois, deux sites seulement peuvent être retenus, dans l’état des données actuelles, au titre d’habitats groupés probables de La Tène C-D (IIIe-Ier siècle av. J.‑C.) : Grozon et Lons-le-Saunier.

 

Des vestiges de La Tène D ont été mis au jour au centre de Lons-le-Saunier, dans deux secteurs distants d’une trentaine de mètres, lors de fouilles de sauvetage (Syndicat d’initiative 1969, Place de la Comédie 1985 à 1991). Dans les deux cas, les découvertes, relativement limitées, n’en sont pas moins significatives : segment de voie en graviers et galets compactés, accompagné de deux fosses dépotoirs avec un matériel céramique conséquent dans le premier cas (Odouze 1992), niveau d’occupation et remblai d’assainissement dans le second (Mordefroid, De Cohen, Mercier 1990).

 

Au total, les découvertes anciennes et les fouilles préventives récentes attestent l’étendue de l’occupation gauloise et son ancienneté (Odouze 1992). La présence d’objets attribuables aux phases La Tène C1-C2 (bracelets en verre), la fréquence d’éléments datables de La Tène D1, dessinent un schéma de création et de développement cohérent dans le contexte du processus d’urbanisation en Gaule interne, bien documenté par exemple par le site de Verdun-sur-le-Doubs (Saône-et-Loire) (Barral, Lallemand sous presse). Lons, comme Grozon, entre probablement, au même titre que Verdun, dans le groupe le plus précoce d’agglomérations ouvertes à spécialisation artisanale et commerciale, implantées sur des axes de communication privilégiés, éléments clé des mutations économiques et territoriales de la fin de l’âge du Fer (Barral 2011).

 

Cette hypothèse ne repose toutefois que sur des informations encore peu nombreuses, lacunaires et demande à être validée par un ré-examen systématique des données de fouilles anciennes et récentes, à l’image de ce qui a pu être fait sur Mandeure.

 

L’agglomération antique

Durant l’Antiquité, l’agglomération était probablement le chef-lieu d’un pagus séquane. Elle semble atteindre sa plus grande extension au cours du IIe siècle. Les découvertes anciennes et les sites fouillés témoignent d’une occupation continue entre le Ier et le IVe siècle.

Les tronçons de voie et les bâtiments mis au jour sur les sites du Syndicat d’initiative en 1969 et de Place de la Comédie en 1989-1991 permettent d’esquisser la topographie antique de l’agglomération dont les constructions semblent obéir à un réseau orienté nord-est/sud-ouest. La découverte de réseaux hydrauliques monumentaux (collecteur et aqueduc) témoigne du dynamisme d’une agglomération qui constitue un centre régional à fonctions diversifiées. Aux marges, quelques découvertes ponctuelles permettent de supposer la présence de trois zones de nécropoles (rue Sébile, rue Fontaine-de-Rome et à Montmorot). Les données récentes laissent entrevoir une spécialisation des quartiers. Les constructions en opus vittatum soigné de Place de la Comédie, la présence d’hypocauste, de mosaïque et d’enduits peints témoignent d’un quartier occupé par des habitations luxueuses ou des édifices publics. Le secteur compris entre le syndicat d’initiative et la gendarmerie pourrait au contraire abriter des habitations modestes, comme celles fouillées Rue de la Chevalerie (2010), encore construites en terre et bois à une période tardive. Les abondants déchets provenant d’un dépotoir voisin (Promenade de la Chevalerie 2013) évoquent la proximité d’activités artisanales.

 

Le Moyen Âge et la période moderne

D’après le catalogue des évêques, saint Désiré, évêque de Besançon, aurait été inhumé à Lons-le-Saunier, probablement à la fin du IVe s. ou au début du Ve s. Cette mention, dans un texte du XIe s., distingue traditionnellement l’agglomération comme un jalon précoce de l’implantation du christianisme. Quelques découvertes d’objets et de sépultures signalent la présence de deux cimetières perpétuant les nécropoles antiques de la rue Fontaine-de-Rome et de la rue Sébile. En 2010, des sépultures en coffres maçonnés ont été mises au jour dans le sondage de la rue de la Chevalerie, près de la rue Sébile.

 

L’exploitation des sources salées, qui pourrait avoir commencé à la période gauloise, constitue à la période médiévale une des principales ressources locales. L’exploitation est mentionnée pour la première fois vers 980 dans la « Vita Sancti Odonis » : Villa qui dicitur Ledo ubi conficitur sal. Elle est interrompue au XIVe s.

 

  1. Perspectives de recherche

 

L’agglomération fait l’objet d’un Projet Collectif de Recherche intitulé « l’agglomération de Lons-le-Saunier (Jura) des origines au haut Moyen Âge, exploitation des données archéologiques anciennes et issues de l’archéologie préventive ».

 

Il a pour objet l’exploitation des données récemment acquises à l’occasion de deux diagnostics conduits par l’Inrap ainsi que celles issues des opérations de ces dernières trente années mais également des découvertes anciennes. Pour cela, l’ensemble du mobilier archéologique lédonien fait l’objet d’un inventaire exhaustif. En 2016 et 2017, les ensembles mobiliers significatifs feront l’objet d’études. La carte archéologique de la ville sous prendra la forme d’un SIG.

 

Le PCR est coordonné à la fois par V. Viscusi (Inrap) et J.-L. Mordefroid (Ville de Lons-le-Saunier). Il réunit 38 personnes dépendant du Musée et du Service d’archéologie de la ville de Lons-le-Saunier, de l’Inrap, de l’Université, du CNRS…

 

 

  1. Bibliographie

 

Barral 1994 : BARRAL (Ph.). — Céramique indigène et faciès culturels à La Tène finale dans la vallée de la Saône. Thèse de doctorat de l’Université de Franche-Comté, Besançon, 1994, 3 vol.

 

Barral 2003 : BARRAL (Ph.). — Agglomérations ouvertes et oppida dans les plaines de Saône et du Doubs. Bilan et perspectives à partir de l’étude de quelques cas. In : FICHTL (St.) dir. — Les oppida du nord-est de la Gaule à La Tène finale. Publication des journées d’étude de Nancy (17-18 nov. 2000). Archéologia Mosellana 5, 2003, p. 199-213.

 

Barral 2011 : BARRAL (Ph.). — Dynamique de création et de romanisation des agglomérations dans l’Est de la France. In REDDE (M.) et al. (dir.). — Aspects de la romanisation dans l’Est de la Gaule. Glux-en-Glenne : Bibracte, 2011, p. 207-214 (Bibracte ; 21).

 

Barral sous presse : BARRAL (Ph.), LALLEMAND (D.) et coll. — Les agglomérations ouvertes du IIe siècle av. J.-C. à spécialisation artisanale et commerciale : deux exemples du Centre-Est de la France, Verdun-sur-le-Doubs (Saône-et-Loire) et Varennes-sur-Allier (Allier). In : actes du colloque international organisé par l’Université de Mayence (Institut für Vor-und Frühgeschichte) : Production – Distribution – Economie. Structure de l’habitat et de l’économie à la période de La Tène (Otzenhausen, 28-30 oct. 2011)

 

Bichet et al. 1991 : BICHET (V.), MERCIER (C.), COMBIER (J.), ODOUZE (J.-L.). — Lons-le-Saunier (Jura). Hôtel du département, ancienne caserne Michel. Rapport de sondages archéologiques. 1 – Note sur le contexte archéologique. 2Rapport Géosphère VB/010-09/91. 1991, 21 p.

 

Brelot, Duheim 1957 : BRELOT (J.), DUHEM (G.). — Histoire de Lons-le-Saunier. Lons-le-Saunier 1957, reéd. : Société d’émulation du Jura, 1992, 395 p. – [32] p. de pl. : ill.

 

Exposition 1989 : Aux origines de Lons. Catalogue d’exposition, Lons-le-Saunier, publication du Cercle Girardot (section d’archéologie de la Société d’Emulation du Jura), 1989, 121 p.

 

Guiraud 1996 : GUIRAUD (H.). — Intailles de Lons-le-Saunier, Jura. In : Gallia, t. 52, 1995 (1996), p. 359-406.

 

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Lerat 1970 : LERAT (L.). — Informations archéologiques, circonscription de Franche-Comté, Jura, Lons-le-Saunier (Syndicat d’initiative). Gallia, t. 28, fasc. 2, 1970, p. 356.

 

 

Mordefroid 1991 : MORDEFROID (J.-L.). — Lons-le-Saunier (F-39), La Comédie, fouille de sauvetage 1991. Lons-le-Saunier : Musée d’archéologie – cellule d’archéologie décentralisée, 1991, t. 1, 61 p.

 

Mordefroid 1995 : MORDEFROID (J.-L.). — Saint Désiré et Saint-Désiré (Lons-le-Saunier). In : Eclats d’Histoire. 10 ans d’archéologie en Franche-Comté, 25 000 ans d’héritages. Exposition, Besançon, 1995, p. 199-201.

 

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Mordefroid, Cohen 1990 : MORDEFROID (J.-L.), COHEN (A.-S. de). — Chantier archéologique de La Comédie à Lons-le-Saunier (39), sauvetage urgent. Lons-le-Saunier : Musée d’archéologie – cellule d’archéologie décentralisée, 1990, n. p.

 

Mordefroid, De Cohen, Mercier 1990 : Mordefroid (J. L.), DE COHEN (A. S.), MERCIER (Ch.). — Lons-le-Saunier, 2000 ans déjà. La Comédie, fouilles 1989. Catalogue d’exposition au Musée d’Archéologie de Lons-le-Saunier. Lons-le-Saunier : Cercle Girardot, 1990.

 

Mordefroid, Horrillo Escobar 1991 : MORDEFROID (J.-L.), HORRILLO ESCOBAR (J.). — Lons-le-Saunier (39), église Saint-Désiré, sauvetage urgent dans la nef. Lons-le-Saunier : Musée d’archéologie – cellule d’archéologie décentralisée, 1991, 44 p.

 

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Mordefroid, Gheller 1996 : MORDEFROID (J.-L.), GHELLER (P.). — Lons-le-Saunier, site du Lycée d’Enseignement Professionnel de Montciel : diagnostic archéologique. 16 décembre 1995-10 janvier 1996. Lons-le-Saunier : Service municipal d’archéologie, 1996, 21 p.

 

Mordefroid, Horrillo Escobar 1999 : MORDEFROID (J.-L.), HORRILLO ESCOBAR (J.) (dir.). — Lons-le-Saunier (France, Jura) : place de la Liberté, sauvetage urgent. Lons-le-Saunier : Service municipal d’archéologie, 1999, 2 vol., 138 et 140 p. (t. I : Histoire du site, u.s. documentées, interprétation proposée ; t. II : Inventaires et catalogues du mobilier).

 

Moyse 1973 : MOYSE (G.). — Les origines du monachisme dans le diocèse de Besançon : Ve-Xe siècles. Paris, 1973, 210 p.

 

Odouze 1991 : ODOUZE (J.-L.). — Vie et mort du pagus d’Escuens : la région de Lons-le-Saunier (Jura) au cours du premier millénaire. Thèse d’université pour l’obtention du diplôme de recherche appliquée. Besançon : Université de Franche-Comté, institut d’archéologie, 1991, 6 vol.

 

Odouze 1992 : ODOUZE (J. L.). — Les voies. In : Dans le Jura gallo-romain. Catalogue de l’exposition au Musée d’Archéologie de Lons-le-Saunier. Lons-le-Saunier : Cercle Girardot, 1992, p. 17-20.

 

Odouze, Mordefroid 1992 : Odouze (J.-L.), Mordefroid (J.-L.). — Lons-le-Saunier à l’époque gallo-romaine. Une agglomération importante mais encore mal connue. In : Aux origines de Lons. Lons et sa région de la Préhistoire aux Mérovingiens. Catalogue d’exposition, Besançon, 1989, p. 79-84.

 

Odouze, Mordefroid 1994 : ODOUZE (J.-L.), MORDEFROID (J.-L.). — Lons-le-Saunier, Ledo (Jura). In : PETIT (J.-P.), MANGIN (M.) (dir.). — Atlas des agglomérations secondaires de la Gaule Belgique et des Germanies. Paris : Errance, 1994, p. 103-105.

 

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Pétrequin, Weller 2001

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Rémy, Damelincourt 1999 : REMY (A.-C.), DAMELINCOURT (Y.). — Lons-le-Saunier (Jura), Projet de construction d’un parking semi-enterré Place de la Liberté, rapport d’évaluation archéologique. Besançon : Afan, 1999, 30 p.

 

Rothé 2001 : ROTHE (M.-P.). — Lons-le-Saunier. In : Carte archéologique de la Gaule, Le Jura. Pré-inventaire archéologique publié sous la dir. de M. Provost. Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2001, p. 453-471.

 

Sapin et al. 1988 : SAPIN (C.), SAINT-JEAN-VITUS (B.), CANNAT (M.-G.). — La crypte de Saint-Désiré à Lons-le-Saunier (Jura). Etude archéologique. Association Burgondie, 1988, 52 p.

 

Viscusi Simonin 2012 : VISCUSI SIMONIN (V.) dir. — Lons-le-Saunier (Jura), rue de la Préfecture. Un fossé médiéval autour du faubourg de Saint-Désiré. Rapport de diagnostic, Dijon : Inrap Grand Est sud, avril 2012. 66 p., 44 fig.

 

Viscusi Simonin 2013 : VISCUSI SIMONIN (V.) dir. — Lons-le-Saunier, Promenade de la Chevalerie. De La Tène finale à nos jours, 5 m de stratigraphie aux marges de la ville antique et médiévale. Rapport de diagnostic, Dijon : Inrap Grand Est sud, septembre 2013. 274 p., 164 fig.

 

Viscusi Simonin 2015 : VISCUSI SIMONIN (V.). — Lons-le-Saunier, rue de la Chevalerie. Cinq mètres de stratigraphie, des sépultures du haut Moyen Âge et des incendies dans la ville antique. Rapport de diagnostic, Dijon : Inrap Grand Est sud, 2015.

 

Viscusi et al. 2013 : VISCUSI (V.), JACCOTTEY (L.) et HUMBERT (S.). — Habitat antique et sépulture du haut Moyen Âge mis au jour à Lons-le-Saunier. Bulletin de la Société d’Emulation du Jura, travaux 2013, 2014, p. 93 à 116, 29 fig.

 

Viscusi 2016 (à paraître) : VISCUSI (V.). — Habitats antiques en terre à Lons-le-Saunier, variété et évolution des techniques. Archéopages, 2016 (à paraître).

Valérie Viscusi

Illustrations Lons le Saunier