Brognard et Etupes (Doubs)

1. Localisation et emprise connue de l’occupation

 

Brognard et Etupes sont deux communes limitrophes du Pays de Montbéliard dont la situation coïncide avec les marges septentrionales du territoire Séquane. Les deux sites se situent à un peu plus d’une dizaine de kilomètres de Mandeure-Epomanduodurum, où passe la grande voie de Chalon-sur-Saône à Augst par Besançon et les Portes de Bourgogne. Les indices archéologiques et historiques livrent l’image d’un secteur où les habitats groupés identifiés forment un réseau a priori plus diffus par rapport à la situation qu’on peut observer le long des axes qui se développent dans la portion occidentale.

Les premiers indices d’occupation humaine concernent le Mésolithique ancien ou moyen. La présence humaine semble s’intensifier au Néolithique, dans le contexte d’une zone attractive pour la production d’outillage lithique. En revanche, les témoins de l’occupation protohistorique sont indigents. Quant aux vestiges gallo-romains, ils se concentrent dans une zone de franchissement de l’Allan localisée entre les deux agglomérations actuelles. Il s’agit de quelques bâtiments, plus ou moins bien documentés, qui se succèdent sur près d’un kilomètre, le long du réseau viaire qui dessert le passage à gué. Ce point de franchissement sera pérennisé dès le Haut-Empire par l’intermédiaire d’un système de ponts.

Cette zone a souffert d’intenses campagnes de réaménagement (extension des sablières, construction du canal et de la Zone d’Activité Technoland) qui ont sensiblement modifié le paysage.

 

2. Cadre naturel

 

2.1. Topographie, Géologie

 

La vallée du Doubs se déploie dans une vaste plaine dominée au nord-est par le plateau de Brognard et au sud-est par un système de collines encore largement boisées. À plus large échelle, le paysage, dont l’altitude varie entre 319 et 406 m, est marqué par la proximité des premiers reliefs jurassiens et par le massif vosgien dont l’amorce est visible au nord, au niveau de Giromagny et Plancher-les-Mines. Il s’agit donc d’une position privilégiée pour contrôler la circulation entre le débouché de ce massif et la zone de plaine alluviale.

 

Le substrat où se concentrent les vestiges antiques est caractérisé par des alluvions anciennes, décrites dans la carte géologique, avec de nombreux galets d’origine vosgienne qui recouvrent des conglomérats et des calcaires de l’Oligocène. Par ailleurs, les activités archéologiques récentes ont révélé la présence récurrente de « puits » naturels au niveau d’anciens vallons qui forment ponctuellement des anomalies circulaires comblées par des apports successifs de sédiments (Jaccottey 2008 : 8 et Billoin 2002 : 9).

 

2.2. Hydrographie

 

Au nord-est de la boucle du Doubs, l’Allaine traverse la commune d’Allenjoie, limitrophe de Brognard, où elle reçoit l’affluence de la Bourbeuse et devient alors l’Allan. La rivière poursuit son cheminement au sud de la commune jusqu’à une nouvelle zone de confluence, avec la Savoureuse, qui lui confère un débit plus important lié au régime des précipitations vosgiennes et jurassiennes.

Le gué s’intercale au niveau de cette seconde confluence et se signale comme un point de passage avantageux pour faire la jonction entre les deux rives.

 

3. Etat de connaissances

 

3.1. Sources

 

La documentation la plus précoce ne remonte guère au-delà du XIXe siècle. Il s’agit principalement de mentions du « pont de Jules César », parfois en relation avec la voie sur laquelle il est implanté (Duvernoy dans Laurens 1838 ; Clerc 1847). Ces descriptions côtoient divers témoignages de découvertes fortuites sur les deux communes, notamment une monnaie et des tuiles antiques découvertes au lieu-dit Mésirolles à Etupes (MSED 1857 et Duvernoy 1869 : 97). Les publications signalent également la présence de deux nécropoles du haut Moyen-âge, au lieu-dit Creux de la Bataille sur les communes de Brognard et Allenjoie (Morel-Macler 1860 : p. 77 ; Ebersolt 1950 : p. 25) et au lieu-dit Le Mont à Etupes (Duvernoy 1869 : 140 ; Ebersolt 1950 : p. 27 ; Souweine 1976 : p. 31).

 

3.2. Historique des recherches

 

Les recherches anciennes se focalisent sur le pont antique tout en faisant mention ponctuellement de découvertes fortuites sur le territoire des deux communes.

Les premières recherches archéologiques n’interviennent qu’au début des années 1980, sous l’impulsion du GRATB (Groupe de Recherches Archéologiques du Territoire de Belfort) et du GRAPPM (Groupe de Recherches Archéologiques du Pays de Montbéliard). Dès 1982-1983, les premières prospections subaquatiques sont menées sous la direction de B. Petit afin d’effectuer des relevés des piles visibles du pont antique.

Il s’agit d’évaluer le potentiel archéologique d’un secteur clairement identifié dans les sources du XIXe, notamment le réseau viaire qui était de nouveau apparu lors de travaux en 1961. Cette démarche se place en amont des vastes projets de dérivation de l’Allan et d’aménagement du territoire qui débutèrent à la fin de l’année 1987 (zone d’activité, zone de loisir, nouvelle route, etc.) et posaient un risque pour les vestiges. À partir de cette date, les fouilles de sauvetage vont se succéder entre 1988 et 1991, sous la direction de B. Petit (Petit 1988a, 1988b, 1989a et 1989b) et avec la collaboration de G. Aimé et L. Jaccottey (Aimé et Petit 1988, 1989a et 1989b). Elles concernent les ponts et le réseau viaire sur le territoire de Brognard, puis sa continuation sur le territoire d’Etupes où l’on constate la présence de plusieurs bâtiments en bord de voie. Ces investigations sont complétées par des campagnes de prospection aériennes, menées depuis les années 1970, et par des campagnes de prospections au sol engagées par L. Jaccottey en 1989, puis poursuivies par L. Jaccottey et D. Watts en 1993. Enfin, de nouvelles évaluations archéologiques ont eu lieu à partir des années 2000 : deux diagnostics supervisés par L. Jaccottey en 2008 (Jaccottey 2008) et 2014 (Jaccottey 2014) dans le cadre de l’extension de la Zone d’Activité Technoland à Brognard et deux diagnostics en relation avec des aménagements à Etupes par D. Billoin en 2002 (Billoin 2002) et A. Goutelard en 2015 (Goutelard 2015).

 

4. Organisation spatiale

 

4.1. Voirie

 

La voie principale correspond à un axe secondaire du réseau antique, orienté nord-sud, venant d’Etupes et se dirigeant vers un système de ponts. Son tracé a été repéré lors de la fouille du Près Millery, puis sondé tous les 30 à 50 m sur 579 m [UD 1E]. Sa largeur varie entre 4,5 et 7 m et sa stratigraphie change selon les zones traversées afin de faciliter le drainage dans les secteurs à risque hydrologique.  Dans cette perspective, elle est bordée d’un fossé et ponctuellement d’un mur qui la préserve d’une immersion en cas de crue. Les ornières témoignent de plusieurs recharges (Petit 1988a). Cette voie [UD 1B] aboutit au nord au « pont de Jules César » qui correspond en fait à deux ouvrages [UD 4B et 5B]. Un premier pont, long d’une soixantaine de mètres, est constitué de deux culées et quatre piles. Un second pont, postérieur, qui possède une culée commune avec le précédent et qui correspond à un désaxement. Ce second pont, plus long (102 m), est constitué de huit piles. Les deux structures étaient larges 7,5 m et devaient s’élever à environ 10 m (Petit 1988b et 1989b). Ces aménagements sont à mettre en relation avec deux voies identifiées sur les rives septentrionales : une voie nord – nord-est [UD 2B] (largeur : 5,5 m) bordée de fossés qui se dirige du premier pont vers Allenjoie et porte également la trace de plusieurs recharges ; une voie nord – nord-ouest [UD 3B] qui apparaît au niveau du second pont et qui ne possède pas de fossés (Petit 1988a). De plus, un axe secondaire [UD 2E] (largeur : 3,3 m), perpendiculaire à la voie principale et se dirigeant vers l’ouest, a été reconnu sur environ 130 m. Il dessert le bâtiment exhumé lors de la fouille du Près Haiche (Petit 1989b). Enfin, deux autres segments de voie ont été mis en évidence sur le territoire d’Etupes, lors des campagnes de prospections au sol opérées par L. Jaccottey et D. Watts : au lieu-dit les Coutils – Les Coteaux [UD 3E] et vers la route d’Etupes à Taillecourt [UD 4E], où la voie suit en partie le tracé de la route actuelle.

 

4.2. Le bâti

 

Le Près Millery, fouillé en 1988, a livré les structures d’habitat les mieux documentées. Il s’agit de deux bâtiments en matériaux périssables installés au bord de la voie principale et matérialisés principalement par vingt trous de poteaux [UD 6E]. Le premier bâtiment a été entièrement fouillé et a livré deux niveaux de sol damés. Une erreur dans la rédaction du rapport indique des dimensions de 16 x 18 m, il faut en réalité lire 16 x 8 m si on se reporte au plan. Il pourrait correspondre au concept de « Streifenhausen » et est en connexion avec un second bâtiment, dont seuls trois trous de poteaux étaient préservés. Des indices d’activités métallurgiques apparaissent aussi dans cette partie de la fouille (Petit 1988 ; Aimé et Petit 1988).

Une autre structure, plus petite (8 x 9,5 m) et comparable dans son mode de construction aux précédentes, a été dégagée au Près Haiche en 1988 [UD 5E]. Seules les assises d’un angle du bâtiment subsistaient (Petit 1989).

Une dernière structure a été repérée par prospection aérienne en 1985, non loin de la voie qui se dirige vers Allenjoie [UD 6B]. Cette identification a été confirmée suite à la découverte de concentrations de fragments terres cuites architecturales et de céramiques lors de prospections au sol.

 

4.3. Nécropole

 

Des enclos circulaires sont signalés Au Grabusset sur la commune de Brognard et Au-Dessus du Moulin à Allenjoie mais aucune validation archéologique ne vient confirmer ou compléter ces observations. Nous n’avons connaissance d’aucun indice d’activité funéraire pour la période antique.

En ce qui concerne les nécropoles du haut Moyen Âge, les résultats ne sont pas beaucoup plus encourageants. Le site du Creux de la Bataille a été en grande partie investigué lors du diagnostic de 2014 (Jaccottey 2014) et s’est révélé totalement négatif. Morel-Macler s’appuie sans doute sur des indices toponymiques. Toutefois, on ne peut pas totalement écarter la possibilité que la nécropole soit comprise dans le périmètre non évalué par le diagnostic. Le site localisé sur Le Mont à Etupes [UD 7E] bénéficie quant à lui d’une description partielle des structures et deux artefacts sont conservés au Musée de Montbéliard (plaque boucle et contre-plaque de la seconde moitié du VIIe siècle). Le diagnostic de 2002, qui recoupe une partie du lieu de découverte ancien, n’a pas livré d’éléments concluants (Billoin 2002).

 

4.4. Etendue supposée et remarques

 

L’occupation antique, telle qu’elle nous est connue, se limite aux quatre bâtiments présentés, qui se succèdent sur près d’un kilomètre en bordure de la voie principale et des axes secondaires. Ce constat ne permet évidemment pas de parler d’habitat groupé même si quelques indices, que nous présenterons par la suite, contribuent à proposer un bilan moins péremptoire. Il semble également nécessaire de mentionner les profondes altérations que le sol et le paysage ont subies dans cette zone : colluvionnements puissants, destructions occasionnées par le passage du canal d’irrigation creusé au XIXe siècle, bombardements, conséquences des labours profonds. À cela s’ajoutent évidemment les activités humaines plus récentes que nous avons déjà évoquées.

 

5. Nature de l’occupation et pertinence des éléments de caractérisation

 

5.1. Artisanat

 

L’activité métallurgique est clairement identifiée au Près Millery [UD 6E]. Cette partie du site n’a été que partiellement fouillée et son extension pressentie, au-delà de la l’emprise du sauvetage, a été détruite dans le processus. L’espace artisanal présente des aires de grillage et de réduction (zones rubéfiées, minerai incomplètement grillé, pisolithes, etc.) ainsi que les vestiges de six fours en grande partie arasés (Petit 1988b).

 

5.2. Habitat domestique

 

Le matériel qui provient de l’habitat du Près Haiche [UD 5E] est peu abondant : cinq fragments d’amphores (Dressel 20), très peu de terres cuites architecturales et quelques rares fragments de céramique sigillée. B. Petit propose de l’interpréter comme un établissement intercalaire (Petit 1989a).

L’habitat du Près Millery est mieux doté : fragments d’amphores (Dressel 20), de céramique commune et métallescente, de sigillée, du verre (dont une bouteille carrée) et divers objets en fer (anneaux, crochets, fiches, crampons, fer à cheval, mors, hipposandales, clous). À cela s’ajoutent des restes d’animaux domestiques classiques : mouton, bœuf, cheval, porc (Petit 1988a).

 

5.3. Vie religieuse

 

Nous ne disposons d’aucun indice de pratiques religieuses.

 

5.4. Installations publiques

 

Le système de ponts semble être l’unique équipement public connu.

 

 

6. Chronologie et critères de datation

 

6.1. La Tène

 

La période laténienne est peu représentée sur le territoire des deux communes. Les deux diagnostics réalisés à Brognard par L. Jacottey couvrent une surface relativement importante et n’ont livré que des objets isolés. On peut signaler un petit lot de céramiques de La Tène moyenne retrouvé dans un sondage lors de l’opération de 2008. Il se singularise par la présence d’une forme remarquable pour La Tène C1/C2 qui possède des parallèles sur les sites d’Ile de France et de Picardie. Toutefois, la relative indigence de parallèles régionaux ne permet pas d’assurer avec certitude cette datation. Un second sondage, situé à proximité, contenait du matériel céramique qui se rapporte à des contextes de La Tène finale ou de l’époque gallo-romaine (Jaccottey 2008 : 16).

 

6.2. Haut-Empire

 

L’occupation gallo-romaine semble coïncider avec la mise en place du réseau viaire et l’érection des ponts. L’analyse dendrochronologique d’une partie des 283 pièces de bois prélevées révèle que le premier pont fut construit au début de la seconde moitié du Ier siècle et entretenu jusqu’à la fin de la seconde décennie du IIe siècle. Le second ouvrage est alors érigé dans les années qui suivent et est réparé à plusieurs reprises entre le milieu IIe et le début du IIIe siècle (Girardclos et Lambert 1995 : 263-264). La faible quantité de mobilier retrouvé à proximité est cohérente avec ces datations.

L’habitat du Près Haiche serait établi à la fin du Ier siècle et occupé pendant une partie du IIe siècle (sigillée Drag. 37 décorée) (Petit 1989b). Le constat est similaire pour l’habitat du Près Millery (Petit 1988b), avec un corpus de sigillées très caractéristique qui trahit une occupation datée entre le milieu du Ier siècle et la toute fin du IIe siècle. Dans cette perspective, H. Laurent suggère que cette installation à vocation artisanale résulte de la mise en chantier et de l’entretien des ponts « car la fourniture en métal pour un ouvrage d’art n’est sans doute pas une opération qui s’improvise » (Laurent 1997, I : 60 – 61), et bénéficie en outre des activités occasionnées par la fréquentation de la voie.

 

6.3. Bas-Empire

 

Les marqueurs du IIIe siècle sont absents du Près Millery mais une monnaie de Constantin a été retrouvée en bord de voie. Dans le même horizon chronologique, des fragments de terres cuites architecturales (tubuli, briques circulaires) pourraient provenir d’un site localisé à quelques kilomètres au nord-est, au lieu-dit Au-dessus du Moulin sur le territoire d’Allenjoie, pour lequel C. Duvernoy signale des constructions dotées d’hypocaustes [UD 8E] (Duvernoy 1869 : 98).

 

6.4. Haut Moyen Age

 

Nous ne reviendrons pas sur la situation des deux nécropoles déjà présentées mais l’occupation alto-médiévale apparaît de façon bien plus nette sur le territoire d’Allenjoie, notamment grâce à la présence avérée d’une importante nécropole du début du VIIe siècle au lieu-dit Les Pesses (Joan 2003 : 135).

 

7. Synthèse sur la dynamique d’occupation

 

L’implantation humaine, pour la période gallo-romaine, semble étroitement liée à la mise en place et au fonctionnement du réseau viaire, et en particulier la pérennisation du passage à gué par l’érection de deux ponts successifs. La chronologie très ramassée, comprise entre le milieu du Ier siècle et la fin du IIe siècle, commune aux deux types de structures, habitat et réseau routier, est à ce sujet assez explicite.

 

En ce qui concerne la caractérisation de cet ensemble, il ne remplit presque aucun des critères retenus pour l’identification des habitats groupés : aucune mention épigraphique ou littéraire ; absence de parure monumentale et d’équipements publics, si ce n’est le système de ponts qui fait plutôt figure de condition de peuplement plutôt que de conséquence ; habitat diffus sans structuration interne évidente ; absence d’indices en rapport avec le monde funéraire ou religieux et plus généralement d’activités collectives.

Toutefois, nous faisons face à un carrefour routier, certes modeste, qui dispose d’au moins une structure d’habitat qu’on peut envisager comme caractéristique (« Streifenhausen ») et qui se double d’une activité métallurgique précoce ordinairement propre au fait urbain.

 

Dans ces conditions, nous pouvons envisager deux possibilités : soit nous ne maîtrisons absolument pas l’extension réelle de l’occupation de bord de voie dans ce secteur, ce qui est possible mais peu probable ; soit nous considérons que l’habitat à vocation artisanale du Près Millery fait figure d’installation pragmatique dont la fonction principale est de supporter un chantier local, comme le suggère H. Laurent, avec en complément des activités plus ordinaires qui résultent du passage sur la voie. Cette situation nous paraît justifier le caractère relativement atypique de cette occupation.

 

8. Perspectives de recherche

 

Pour les raisons que nous venons d’évoquer, ce site ne nous semble pas devoir figurer comme prioritaire dans la programme de prospections au sol et géophysiques. Au-delà des doutes sérieux qui pèsent sur l’identification d’un habitat groupé, les profondes altérations dont le paysage et le sous-sol ont souffert à cet endroit réduisent encore un peu plus les chances d’effectuer des découvertes intéressantes. Il paraît plus raisonnable d’espérer pour ce secteur très dynamique que les évaluations archéologiques vont permettre de compléter notre perception à plus large échelle de l’occupation de cette portion de territoire.

 

9. Bibliographie

 

M.S.E.M. = Mémoires de la Société d’émulation de Montbéliard

 

Aimé G. et Petit B., 1988 : « Etupes (près Millerey), site gallo-romain », Strati n°13, Montbéliard, Groupe de recherches archéologiques et préhistoriques du pays de Montbéliard, p. 13-53

Aimé G. et Petit B., 1989a : : « Le site gallo-romain de Brognard-Etupes », MSEM, Montbéliard, p. 27-127

Aimé G. et Petit B., 1989b : : « Forge gallo-romaine d’Etupes (Doubs) », Bulletin de liaison des antiquités de Franche-Comté, Besançon, p. 85-87 (n° 13)

Billoin D., 2002 : Etupes « les Brierottes », DFS Fouille d’évaluation, Besançon, Service régional de l’archéologie de Franche-Comté, 11 p.

Clerc E., 1847 : La Franche-Comté à l’époque romaine représentées par ses ruines, Besançon, Ed. Bintot, 167 p.

Duvernoy C., 1869 : « Notice sur le pays de Montbéliard antérieurement à ses premiers comtes », MSEM, Montbéliard, p. 1-140 (Tome IV : années 1868-1873)

Ebersolt J.-G., 1950 : Les cimetières burgondes du Doubs et du Jura à l’époque barbare, Besancon, Imp. de l’Est, 90 p.

Girardclos O. et Lambert G., 1995 : « Les ponts romains en bois de Brognard (Doubs) : apport de la dendrochronologie, in Eclats d’histoire, 25000 ans d’héritage, 10 ans d’archéologie en Franche-Comté, Besançon, Ed. du Cêtre, 397 p

Goutelard A., 2015 : Sondages en rive sud de l’Allan, rapport de diagnostic, Dijon, INRAP Grand Est, 28 p.

Jaccottey L., 2008 : Brognard-Allenjoie (25) Technoland – Extension : rapport de diagnostic, Dijon, INRAP Grand Est, 32 p.

Jaccottey L., 2014 : Sondages archéologiques sur les communes d’Allenjoie et Brognard, rapport de diagnostic, Dijon, INRAP Grand Est, 75 p.

Joan L., 2003 : Carte archéologique de la Gaule : Le Doubs et le Territoire de Belfort 25, Paris, Editions de la Maison des sciences de l’homme, 559 p.

Laurens A., 1838 : « Monuments historiques », Annuaire statistique du département du Doubs, Besançon

Laurent H., 1997 : Le travail du fer par le procédé direct dans le nord de la Franche-Comté (Doubs, Haute-Saône et Territoire de Belfort ; Jura : cantons de Dampierre et Gendrey), Besancon, Thèse de doctorat, 5 volumes

Morel-Macler F., 1860 : « Recherches archéologiques », M.S.E.M., Montbéliard, p. 77-80

Petit B., 1988a : 1988 Etupes, (Près Millery) Site gallo-romain, Besançon, Service régional de l’archéologie de Franche-Comté, np

Petit B., 1989a : 1989 Etupes, (Près Haiches) Site gallo-romain, Besançon, Service régional de l’archéologie de Franche-Comté, np

Petit B., 1988b : 1988 Brognard, Ponts gallo-romains, Besançon, Service régional de l’archéologie de Franche-Comté, np

Petit B., 1989b : 1989 Brognard, Ponts gallo-romains, Besançon, Service régional de l’archéologie de Franche-Comté, np

Société d’Emulation du Doubs, 1857 : Mémoires de la Société d’émulation du Doubs (MSED), Besançon (Série 3, Volume 2)

Souweine C., 1976 : Les cimetières mérovingiens de la région de Montbéliard, Besançon, Mémoire de maîtrise, 78 p.

Damien Vurpillot

Illustrations Brognard Etupes